Dans cette rubrique, je mettrai les textes "corrigés" de ce jeu pour lesquels j'ai réussi à avoir 150 points.
Ces textes auront deux notations de couleur : rouge pour les fautes que je devais corriger et indigo pour celles repérées mais non corrigeables (et non corrigées de fait).
Commençons par le texte du jour :
Frères Grimm – Contes merveilleux – Tome II, Le Renard et le chatLe hasard fit un jour que le chat, dans un bois, rencontra le seigneur renard. « Il est habile
est plein d'expérience, pensa le chat en le
voyant, c'est un grand personnage dans le monde, respecté à cause de sa grande sagesse. » Aussi l'
aborda- t-il avec beaucoup d'amabilité.
- Bonjour, cher Monsieur Renard, comment allez-vous ? La santé est bonne, j'espère. Et par ces temps de vie
chère, comment vous
débrouiller vous ?
Le renard, tout gonflé d'une morgue hautaine,
considérera le chat des pieds à la tête et de la tête aux pieds, se demandant pendant un bon moment s'il allait ou non donner une réponse à
cet insolent animal.
- Dis donc, toi, misérable Lèche-Moustaches, espèce de drôle, espèce d'Arlequin grotesquement taché, espèce de
crève-la-faim de chasseur de souris, qu'est-ce qu'il te prend ? Et d'où te permets-tu de venir me demander aussi familièrement de mes nouvelles ? Qui te crois-tu donc, malheureux ? Que
sais-tu ? Quelles sont
les ressources ?
- Je n'en ai qu'une seule, répondit modestement le chat.
- Ah oui ? Et quoi ? fit le renard.
- Quand les chiens se mettent à mes trousses, dit le chat, je peux grimper à un arbre et me sauver.
- Et c'est tout ? Laissa
tomber le renard avec dédain. Sache ce que moi, je suis le maître des ruses par centaines et que j'ai, par-dessus, tout un sac à malices ! Tu me fais pitié, tiens ! Viens avec moi et je te montrerai comment on se défait des chiens.
Au beau milieu de ce
discours arriva un chasseur qui avait quatre chiens avec lui. Le chat bondit vivement sur un arbre et se réfugia tout au sommet, dans les dernières branches, où il se tint caché dans le
feuillage.
- Ouvre ton sac, seigneur renard ! Ouvre ton sac, c'est le moment ! Cria le chat du haut de son arbre.
Mais les chiens l'avaient pris déjà et le tenaient ferme.
-
Holà, seigneur renard ! Cria encore le chat, vous vous êtes
empêtré dans vos centaines de ruses ; mais si vous n'aviez su que grimper comme moi, votre vie vous serait restée !
Si vous trouvez d'autres erreurs ou avez des textes corrigés à soumettre, je me ferai une joie de signaler les fautes et de rajouter les textes à la liste